Instinct primaire: tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux. Chez l'homme, il constitue la nature qui s'oppose traditionnellement au concept de culture.
Moi à l'avenir, Terminé les oiseaux blessés: je veux un homme un vrai...
Un homme moins raisonné, plus animal, plus bestial... Une relation type "Moi Tarzan, Toi Jane"... (enfin presque...)
Un homme qui soit capable de se battre pour moi... Un homme qui ait une vision presque primitive de la famille... Je veux un homme qui puisse me porter... me supporter... me supporter dans le sens noble du terme... m'apporter du support... du soutien affectif... émotionnel...
Je veux un homme qui prennent des risques, des initiatives... Un homme qui n'ait pas peur de la vie... de l'amour...
Le drame de la femme du 21e siècle (oui oui je dramatise...) c'est que nous sommes devenues tellement libres et indépendantes que nous n'avons plus "BESOIN" des hommes... et on dirait bien que ces malheureux ont du mal à trouver leur place dans cette nouvelle ère... Ils pensent que c'est nous faire preuve de respect que de nous traiter comme leur alter égo... Ils imaginent sûrement qu'on est flattées de ne pas être reléguées au rang de sous-homme... Mais moi je ne veux pas planter des clous, je ne veux pas changer une roue, je ne veux pas porter l'homme que j'aime... (ou alors exceptionnellement... il a le droit à ses faiblesses le pauvre quand même...) Leur alter égo sur l'échelle de valeur oui, (l'homme n'est pas supérieur à la femme c'est prouvé maintenant non...?) mais chacun sa place dans le couple... et moi je ne veux pas être l'homme de mon couple... (hola c'est limite vieux jeu ça non?!)
Attention pas de méprise... bien sur j'ai évolué avec mon temps et je ne prendrais pour rien au monde la place de mes grands-mères... Je suis heureuse d'avoir les mêmes droits qu'un homme... d'être capable de me débrouiller sans eux... Je suis heureuse d'aller bosser le matin, de pouvoir m'épanouir intellectuellement, je suis heureuse d'avoir une vie sociale... une vie sociale en dehors du couple... heureuse de ne pas dépendre financièrement d'un homme, heureuse de ne pas dépendre d'un homme tout court... Mais il me manque cet homme protecteur... celui que mes caprices feront sourire...(je suis une fille c'est tout!) celui qui me prendra dans ses bras pour me consoler le jour où mes larmes couleront sans raison... celui qui ne prendra pas peur devant une réaction excessive voire hystérique (ça peut arriver hein, on n'est jamais à l'abri...)... celui qui sera capable de me rassurer... de me donner... de m'aimer...
Je veux aujourd'hui de la sécurité... mais DE LA SECURITE AFFECTIVE...!!! je ne veux plus devoir faire mes preuves chaque jour... je veux quelqu'un qui se donne à moi... et ce de manière presque inconditionnelle... qui lâche prise... qui se laisse aller à ses sentiments... qui n'ait pas peur de promettre...
Je n'attends pas des garanties... on n'est jamais sûr de rien... (moi la première d'ailleurs) mais je veux qu'au moins à l'instant T celui à qui je donnerai ma confiance se projette avec moi, me considère comme la femme de sa vie et n'ait pas peur de l'exprimer!!!! (je ne lui collerai pas un procès s'il s'avère que la vie nous donne tort...)
Je veux aussi un homme dont l'instinct bestial puisse parfois prendre le dessus quand il me voit... quand il me sent... que la vue de mes jambes nues puisse déstabiliser... que l'odeur de mon parfum puisse émoustiller... Un homme qui sache se laisser aller à ses désir... son désir de moi... (oui oui pas pour moi... DE MOI!)
Alors voilà... Tarzan, Jane is waiting for you so call me maybe....
mercredi 26 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
Il parait que c’est le hasard…
Hasard : Evènement dont on ne peut expliquer l'apparition et que l'on ne peut prévoir...
Hasard, destin, coïncidence ou je ne sais quoi d’autre…
quand il n’y a pas de raison, il n’y a pas de raison…
à moins que…
Ce matin j’ai croisé Marcel par hasard… si on veut
rationnaliser il y a bien quelques raison mais honnêtement statistiquement il n’y
avait quasiment aucune chance…
Quelle était la probabilité pour qu’il pleuve ce matin et qu’il ait donc
relégué le scooter au garage pour prendre la voiture… quelle était la
probabilité pour qu’il ait plus de 20 minutes de retard sur sa routine… quelle
était la probabilité pour qu’il y ait
tellement de bouchon que l’on soit condamnés à rester vitre contre vitre
pendant de longues, de très longues minutes… Quelle était la probabilité que je me retrouve
juste derrière SA voiture à LUI… à une
seconde près c’était celle d’un autre…
S’il y a des statisticiens qui me lisent rangez feuille et
stylo… ok c’était (un peu) probable… :)
Mais honnêtement, avouez que c’était quand même pas de bol… un lundi matin comme ça…
alors qu’il faut déjà faire face à cette semaine qui arrive… alors qu’on refuse
de le voir parce qu’on sait que ça risque de réveiller des souffrances…
Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’était peut-être
la main de dieu… peut-être qu’il fallait
que je le revois… peut-être qu’il fallait qu’au-delà de toutes ces émotions analysées
sur ce blog il était nécessaire que je sois de nouveau confrontée à la
souffrance, la vraie… peut-être qu’il fallait que je le revois pour réaliser ce
que je ressentais devant la vérité d’un visage … au-delà d’un souvenir… peut-être
qu’il fallait qu’IL me revoit… qu’il revoit tout ce qu’il avait gâché…
Alors voilà, c’est une semaine qui commence de nouveau avec
la gorge serrée… la boule au ventre… les souvenirs plus frais que jamais… C’est
comme si de l’avoir vu avait réveillé l’animal docile que commençait à devenir
ma souffrance la transformant en une bête brutale et hyperactive… C’est reparti pour une période de dressage…
souhaitons que l’animal soit plus obéissant cette fois-ci…
dimanche 23 septembre 2012
Il parait que c’est ça le respect…
Respect : Sentiment de considération envers quelqu'un,
et qui porte à le traiter avec des égards particuliers
Quelqu‘un avec qui j’échange ces derniers temps (j’espère
qu’il se reconnaitra) a utilisé ce terme il y a quelques jours au cours d’une
conversation… et c’est comme si ça avait fait un déclic dans ma tête… la ptite
ampoule qui s’allume… le loup de Tex Avery qui se met à tirer la langue… les
points d’exclamation dans les yeux qui disent « Ah mais c’est bien sûr !!!! »
Evidemment et quasi instantanément le petit vélo qui a élu
domicile dans mon cerveau s’est alors de nouveau mis à pédaler et à bien y réfléchir
on dirait bien que c’est une notion que j’ai un peu mis de côté me concernant
ces derniers temps…
Le respect de soi d’abord… mais aussi se faire respecter ! Respecter
dans ses sentiments… Respecter dans ce qu’on est… Respecter dans ses besoins,
ses envies…
Chez moi c’est un peu l’open bar de l'émotion, je reçois tout
le monde et je donne tout ce que j'ai... Allez-y servez-vous jusqu’à ce qu’il n’y
en ait plus... «Prenez, mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous... »
(je ne résiste pas à une petite référence biblique)
Et croyez-moi y’en a beaucoup à qui il ne faut pas le
répéter deux fois… y’en a qui parce que
c’est gratuit se sente obliger de se resservir, voire de vomir sur le bar… (bon
heureusement ce n’est pas la majorité non plus… et puis ya vomir et vomir hein...)
Je me rends compte aujourd’hui que je n’ai pas toujours assez fait respecter ce que j’étais… mes valeurs, mes principes,
mes envies… sûrement parce que je ne les respectais pas assez moi-même… peut-être que je n’étais
pas assez fondamentalement convaincue que mes besoins méritaient le respect…
pas assez convaincue de ma valeur… et à bien y regarder ce problème ne date pas
d’hier… je crois qu’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été comme ça…
En amour comme en amitié, j’ai souvent laissé de côté des
choses qui me paraissent aujourd’hui fondamentales, j’ai souvent fait mienne les
priorités des autres, sûrement aussi parce qu’elles n’étaient pas toujours
mauvaises, parfois même tout à fait respectables… mais ce n’était pas les
miennes… J’ai accepté d’être remise en cause dans ce que j’étais… j’ai même parfois
douté du bien fondé de mes attentes… de mes souffrances… j’ai accepté de ne pas
être aimé assez, peut-être parce que moi aussi au fond je ne m’aimais pas assez…
En définitive peut-être
que le besoin de donner chez moi est plus important que celui de recevoir… Peut-être que c’est cet altruisme, cette empathie
pour les gens que j’aime qui m’a fait occulter parfois le fait que moi aussi j’ai
besoin de recevoir, que moi aussi j’ai besoin qu’on me comprenne…
Aujourd’hui je le dis haut et fort ceci est une époque
révolue ! aujourd’hui je réalise que moi aussi j’ai besoin qu’on me
respecte dans tout ce que je suis… "pour le meilleur et pour le pire… et comme on dit "d’être
chérie dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la
maladie, dans la joie comme dans la peine, jusqu’à ce que la mort nous sépare…" :)
Il parait que c’est un classique…
Classique : se dit d’un élément pris comme référence
Cette semaine j’ai ma première soirée de boulot… l’évènement
de l’année dans ma boite… tout le monde en parle depuis des semaines… et comme
toute fille qui se respecte la grande question qui m’occupe l’esprit
c’est : MAIS QU’EST-CE QUE JE VAIS ME METTRE ????
Je travaille dans une agence de pub et le matin au boulot,
c’est un peu le défilé de mode… Vous voyez le genre ? Des nanas toutes
plus branchées les unes que les autres… elles osent tout… et ça
fonctionne !!! Pour être honnête je ne suis pas vraiment en reste et j’ai
gagné à ma grande surprise mes galons de chic et d’élégance… Alors la décision est prise… pour cette
soirée à défaut d’être Gabrielle Solis je serais Bree van de Kamp… moins de risque de se planter…
Pour ne pas faillir à mon nouveau statut et puis aussi parce
que le dress code de cette soirée « Elégantissime » s’annonce presque
comme un challenge à relever j’ai décidé d’étudier sérieusement la question…
Finalement après moultes essayages et reluquage sous tous
les angles la grande vainqueur est LA petite robe noire… !
Élégante, facile à porter, toujours à la mode elle nous met
en valeur quelque soit notre morphologie…
Oui mais laquelle ??? La petite robe noire courte et
près du corps ? La petite robe noire évasée et décolleté ? La petite
robe noire stricte et au genou ? Après m’être longuement demandé ce que
Bree aurait fait, j’ai opté pour une robe noire assez classique et bras nu…
OK mais maintenant que j’ai trouvé la robe qui me rendra
élégante sans être ostentatoire il va falloir trouver le petit truc… le petit
truc qui fera de cette tenue la tenue parfaite… et comme on ne se refait pas
j’ai décidé que ce serait les chaussures !!! (je vous rappelle qu’on m’a
récemment surnommée Carrie Bradshaw à cause des dites chaussures ! ici)
Après avoir de nouveau essayé tout ce que ma garde robe
compte d’escarpins, de bottes plates ou à talons, de boots compensées ou
cloutées… Mon choix s’est porté sur une paire de bottines compensées
rouge !
Parfait ! Confortables, elles me permettront d’être à
l’aise… Rouges elles égayeront à souhait ma tenue... Compensées elles
affineront la jambe… Simple et efficace
on dirait que je suis parée !! Cendrillon s'en va au bal espérons que son carrosse ne se transforme pas en citrouille... ;)
samedi 22 septembre 2012
il parait que c'est ça être con...
Con:
ridicule, stupide...
Je me savais
un peu naïve, plutôt crédule mais depuis quelque temps je me demande si je n'en
suis pas carrément devenue con...
D’aussi loin
que je me souvienne j’ai toujours eu une foi infinie en l'être
humain... impossible par exemple de me résoudre à admettre que les gens peuvent
être méchants... méchants gratuitement... vraiment méchants.... Impossible
d'admettre qu'on puisse être méchant sans une raison qui
s'expliquerait et qui du coup, si elle était traitée à la source réduirait
à néant cette méchanceté...
Impossible
de me résoudre à admettre que les gens peuvent être bête... "'mais si!!!
si on leur explique calmement ils comprendront... "
J'ai de
bonnes excuses pour tout le monde... parce que finalement comment croire en la
vie si on ne croit pas en l'homme... comment croire en l'amour... Je pense que
c'est surement aussi une façon de me protéger... c'est cet espoir en la nature
humaine et en la vie qui me fait me lever le matin... J'ai eu mon lot de
galères et ce encore très récemment...(pr ceux qui ne seraient pas au courant
c'est ici) Je me suis quelques fois
sentie anéantie... j'ai cru parfois que je ne
me relèverais pas... et c'est cette foi en la vie qui fait que
je lève encore le matin... que je garde espoir d'un jour meilleur... c'est
cette foi en l'être humain qui fait que j'ai pardonné à la vie… aux gens qui
m'ont fait du mal... que j'ai pu dépasser la colère, la haine pour finalement
avoir presque jusqu’à de la peine pour eux... Eux ils devront vivre avec
ça... Eux ils devront vivre en ayant fait du mal…
Et c'est là
que la connerie intervient....
Connement je
ne peux pas m’empêcher de me dire que s'ils en sont arrivés à ça, à
me faire autant de mal, c'est sûrement parce qu'eux, les pauvres, doivent être
bien mal... que finalement c'est bien triste pour eux... et que je ne suis en
quelque sorte qu'un dommage collatéral... on ne peut pas sciemment décider
de faire du mal à quelqu'un... je ne peux pas le croire... Ils ont forcément
une bonne excuse… celle là même que j’ai souvent touchée du doigt… presque
imperceptible et que j’ai essayé de combattre… persuadée que ça règlerait tout
les problèmes…
Et quand
j'aime c'est pire.... quand j'aime j'ai envie de croire que l'autre aura la
même force que moi pour croire en la vie... qu'il sera capable de dépasser ses
craintes pour croire en moi, en nous, en l'amour... qu'il aura la force de
dépasser ses souffrances, ses certitudes pour se laisser aller à vivre... à
aimer... Je suis incapable de me résoudre au fait que certains n'y arriveront
pas... ne peuvent pas... Mais avec le recul c'est parfois évident... "Comment
j'ai pu croire qu'il y arriverait???! Comment j'ai pu croire qu'il ait un jour
cette force de courir le risque de la vie... de l'amour... de moi..."
Ma connerie
finalement c'est de sur-estimer les gens... de leur prêter une force ou une intelligence émotionnelle qu'ils
n'ont pas... c'est de me sur-estimer moi... de croire que je réussirais à les
amener à ça... à leur donner confiance en la vie... en l'amour...
Et puis un jour j'atteins mes limites (je ne suis pas que con quand même...) Je ne sais pas comment... Je ne sais pas pourquoi... c’est comme si tout ce que j'avais essayé de comprendre me devenait insupportable... Comme si tout ce que j'avais un peu trop intellectualisé me pétait à la gueule... Comme si tout ce que j'avais voulu entendre intellectuellement me devenait étranger émotionnellement... Comme si mon corps ne pouvait plus excuser... accepter…
Il me faut souvent un peu de temps pour me résoudre au fait
que j’ai perdu… que je me suis trompée et
quand ça arrive l’espoir fait place à la déception… Dans
la majorité des cas je finis par me résoudre à tourner la page… Comment faire
autrement ? Comment rester proche de quelqu’un en qui on a cru et qui nous
a tellement déçu… ? Quand l’espoir n’est plus là et qu’il ne reste que la
réalité… cette réalité qui nous fait
tant de mal…
Finalement, Est ce qu’on ne dit
pas trop bon trop con... ? Est-ce que
parce qu’on comprend, on peut vraiment excuser … ? Est-ce qu’on le
doit ?
Au fond, On
dirait bien « qu’on ne transforme pas un âne en cheval de course"… ;)
samedi 15 septembre 2012
Il paraît que c'est sensuel...
Sensualité:
Caractère de ce qui évoque le plaisir des sens
Chignon ou brushing... L’éternelle question de la
coiffure...
Mais au dela de la coiffure il y a l'image qu'elle renvoie...
J'ai eu tout un tas de coiffure différentes, les cheveux très courts à un moment où je menais un combat contre ma féminité, cheveux longs et mèches blondes platines au moment où j'ai accepté que je pouvais séduire, carré plongeant redevenu brun quand il fallu faire la seduction moins voyante...
Après ma separation je me suis mise à m'attacher les cheveux de maniere tres stricte... Un chignon serré type danseuse classique... Comme je vous l'ai déjá raconté ma séparation a coincidé avec ma prise de fonction à la tete d'une équipe de 6 minots prêts à m en faire baver... Alors finalement, arrivé un peu par manque d'envie de prendre soin de moi et de passer de longues heures a me faire des brushing, il s'est avéré que c'était la coiffure idéale... Sévère limite rigide, elle refreinait les veleités de m'ennuyer de mon équipe... Elle me conferait une image exigeante et serieuse... et puis j'ai réalisé qu'elle n'encourageait pas non plus les espoirs masculins... Comme si tout le pouvoir de seduction résidant ds les cheveux etait bien enfermé... Verouillé même... Pas une meche qui dépasse... Pas un espoir de badinage... Et ca aussi c'était tant mieux...
Et puis un dimanche, plus pour m'occuper que pour m'appréter, j'ai décidé de me faire un brushing... Un peu flou... Quelques boucles... Libérer mes cheveux... Me libérer un peu aussi...
Le lendemain en arrivant au bureau les regards etaient transformés c'était comme si ma féminité avait explosé, comme si le potentiel de seduction en moi s'affirmait au monde... Comme si j'étais une autre, plus douce, plus femme... Les compliments masculins ont fusé, les regards féminins se sont fait plus méfiants... J'avais l'impression de me ballader une arme à la main...
Finalement on dirait bien que ce n'est pas un mythe... Les cheveux ont un véritable pouvoir sur les gens... Et moi maintenant que mon autorité est (presque) assise Et ma rupture (presque... hum...) consommée j'ai décidé de continuer les brushing... Et de ne pas m’arrêter là... cet apres-midi je me fais les ongles!! :) Parce que finalement ça fait du bien de se sentir belle... (ou presque...)
Mais au dela de la coiffure il y a l'image qu'elle renvoie...
J'ai eu tout un tas de coiffure différentes, les cheveux très courts à un moment où je menais un combat contre ma féminité, cheveux longs et mèches blondes platines au moment où j'ai accepté que je pouvais séduire, carré plongeant redevenu brun quand il fallu faire la seduction moins voyante...
Après ma separation je me suis mise à m'attacher les cheveux de maniere tres stricte... Un chignon serré type danseuse classique... Comme je vous l'ai déjá raconté ma séparation a coincidé avec ma prise de fonction à la tete d'une équipe de 6 minots prêts à m en faire baver... Alors finalement, arrivé un peu par manque d'envie de prendre soin de moi et de passer de longues heures a me faire des brushing, il s'est avéré que c'était la coiffure idéale... Sévère limite rigide, elle refreinait les veleités de m'ennuyer de mon équipe... Elle me conferait une image exigeante et serieuse... et puis j'ai réalisé qu'elle n'encourageait pas non plus les espoirs masculins... Comme si tout le pouvoir de seduction résidant ds les cheveux etait bien enfermé... Verouillé même... Pas une meche qui dépasse... Pas un espoir de badinage... Et ca aussi c'était tant mieux...
Et puis un dimanche, plus pour m'occuper que pour m'appréter, j'ai décidé de me faire un brushing... Un peu flou... Quelques boucles... Libérer mes cheveux... Me libérer un peu aussi...
Le lendemain en arrivant au bureau les regards etaient transformés c'était comme si ma féminité avait explosé, comme si le potentiel de seduction en moi s'affirmait au monde... Comme si j'étais une autre, plus douce, plus femme... Les compliments masculins ont fusé, les regards féminins se sont fait plus méfiants... J'avais l'impression de me ballader une arme à la main...
Finalement on dirait bien que ce n'est pas un mythe... Les cheveux ont un véritable pouvoir sur les gens... Et moi maintenant que mon autorité est (presque) assise Et ma rupture (presque... hum...) consommée j'ai décidé de continuer les brushing... Et de ne pas m’arrêter là... cet apres-midi je me fais les ongles!! :) Parce que finalement ça fait du bien de se sentir belle... (ou presque...)
mercredi 12 septembre 2012
Il paraît qu’il faut savoir dire adieu...
Adieu : fait de prendre congé de quelqu'un définitivement ou pour une période très longue
Alors adieu...
ADIEU...
Dire adieu… un peu comme à la fin des vacances...
Ca ne veut pas dire qu’on ne retournera jamais au camping des flots bleus
ou qu’on ne reverra pas Alfredo et sa bande … Ca ne veut pas dire non plus qu’il
n'y aura plus jamais de vacances… Celles-ci seront peut être même dans un magnifique hôtel avec un Eduardo coiffant
au poteau notre tant aimé Alfredo…
Mais cet été là, lui… n'existera plus jamais...
Aujourd’hui c'est mon tour de dire adieu … pas à mes
vacances non... Mais à ce qui a fait ma vie pendant plusieurs années…
Alors adieu...
Adieu à notre amour (parce-que j’ai envie de croire qu’il y
en a eu… )
Adieu à ces heures creuses que nous remplissions à deux
(parce que même si nous ne vous avons pas toujours bien remplies vous avez
existé…)
Adieu à toi l'enfant que nous n'aurons jamais (parce que
même si tu n’as jamais été qu’un fantasme nous avions parlé de ton prénom…)
Adieu à la maison qui aurait pu abriter notre vie (parce que même si je ne te connaîtrais jamais vraiment, nous t’avions choisie ensemble…)
Adieu à la maison qui aurait pu abriter notre vie (parce que même si je ne te connaîtrais jamais vraiment, nous t’avions choisie ensemble…)
Adieu aussi à tout ce qui, je le réalise maintenant, a été
des souffrances…
Adieu à toutes ces certitudes auxquelles j’ai du faire face (parce
que vous êtes, mesdames, bien plus dangereuses que ce que je n’ai voulu croire…)
Adieu à la faiblesse qui est née en moi (parce qu’aujourd’hui
je sais que je suis forte et que ces « failles » elles sont venues et
reparties avec mon histoire…)
Adieu à l’insécurité affective (parce qu’aujourd’hui je suis convaincue d'être quelqu’un qui mérite d’être aimée…)
ADIEU...
Contrairement à la chanson… nous ne ferons pas l’amour avant
de nous dire adieu… (si c’est pas de la référence ça...) contrairement à la
chanson je ferais mes adieux seule… sans larmes… même si je n’oublierai jamais
mon histoire, il est temps de lui dire au revoir… Aujourd’hui j’ai envie d’être heureuse et pas seulement d’espérer
être heureuse…
mardi 11 septembre 2012
Il parait que l'enfer c'est les autres...
Enfer: Lieu destiné à la souffrance des damnés
Quand les autres deviennent 1 enfer...
Les autres avec leur bébés qui vous rappellent que vous avez déjà perdu 30% de vos ovaires , les autres avec leurs bagues de fiançailles qui ont l'air de dire "t'y as cru hein!"... les autres avec leurs séjours romantiques qui tartinent les réseaux sociaux de leurs photos en noir et blanc sous un coucher de soleil... Les autres qui vous rappelle sans cesse que ça aurait pu être vous.... Que ça aurait DU être vous...
Je voudrais trouver quelqu'un de pire que moi... ça me rassurerait... mais on dirait qu'en ce moment il n y en a pas... En ce moment il n'y a que des autres qui se pacsent, se marient, déménagent... que des autres qui se projettent... que des autres qui sont heureux... que des autres qui ont le droit à leur happy-end...
Après tout c'est normal, à la trentaine les autres avancent, ils ne reculent pas... à la trentaine les gens continuent ils ne recommencent pas tout... à la trentaine les gens concrétisent au lieu de de tout casser...
Peut-être aussi que je fait une fixation... un peu comme quand on a tellement envie d'être enceinte qu'on voit des bébés partout ... peut être que j'ai tellement envie d'être heureuse que je vois du bonheur partout... quoi qu'il en soit les autres m'étouffent... leur bonheur est ma damnation... mon enfer à moi... il est aussi brûlant que des flammes... J'en arrive presque à leur souhaiter du mal... prenez ma place juste une journée... juste heure... une toute petite minute pour que je puisse entrapercevoir à nouveau les portes de la vie... espérer celles du paradis...
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? L'enfer est-ce que ce n'est pas seulement réserver aux gens mauvais...? alors pourquoi moi...? Qu'est-ce que j'ai encore a expier pour que ça s'arrête... J'ai donné tout ce que j'avais au point de m'en oublier moi même et ma récompense c'est d'aller me brûler les ailes en enfer? mais ça y est!! elles sont brûlées mes ailes... je ne peux plus voler... laisser moi juste réapprendre à marcher...
Quand les autres deviennent 1 enfer...
Les autres avec leur bébés qui vous rappellent que vous avez déjà perdu 30% de vos ovaires , les autres avec leurs bagues de fiançailles qui ont l'air de dire "t'y as cru hein!"... les autres avec leurs séjours romantiques qui tartinent les réseaux sociaux de leurs photos en noir et blanc sous un coucher de soleil... Les autres qui vous rappelle sans cesse que ça aurait pu être vous.... Que ça aurait DU être vous...
Je voudrais trouver quelqu'un de pire que moi... ça me rassurerait... mais on dirait qu'en ce moment il n y en a pas... En ce moment il n'y a que des autres qui se pacsent, se marient, déménagent... que des autres qui se projettent... que des autres qui sont heureux... que des autres qui ont le droit à leur happy-end...
Après tout c'est normal, à la trentaine les autres avancent, ils ne reculent pas... à la trentaine les gens continuent ils ne recommencent pas tout... à la trentaine les gens concrétisent au lieu de de tout casser...
Peut-être aussi que je fait une fixation... un peu comme quand on a tellement envie d'être enceinte qu'on voit des bébés partout ... peut être que j'ai tellement envie d'être heureuse que je vois du bonheur partout... quoi qu'il en soit les autres m'étouffent... leur bonheur est ma damnation... mon enfer à moi... il est aussi brûlant que des flammes... J'en arrive presque à leur souhaiter du mal... prenez ma place juste une journée... juste heure... une toute petite minute pour que je puisse entrapercevoir à nouveau les portes de la vie... espérer celles du paradis...
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? L'enfer est-ce que ce n'est pas seulement réserver aux gens mauvais...? alors pourquoi moi...? Qu'est-ce que j'ai encore a expier pour que ça s'arrête... J'ai donné tout ce que j'avais au point de m'en oublier moi même et ma récompense c'est d'aller me brûler les ailes en enfer? mais ça y est!! elles sont brûlées mes ailes... je ne peux plus voler... laisser moi juste réapprendre à marcher...
lundi 10 septembre 2012
Il parait que la tristesse fait partie du processus…
Tristesse : État de quelqu'un qui éprouve du chagrin,
de la mélancolie
Après la souffrance vient le temps de la tristesse…
Après la colère vient l’accablement… le temps du silence… le temps où les mots ne
suffisent plus… on est comme aphone face à ses sentiments… on s’installe dans un silence éprouvant dans lequel on a l’impression
de crier sans que le son sorte…
Les larmes ont un goût acide et ne suffisent plus à nous
soulager… elles ne coulent plus… elles se transforment en voile grisâtre tout
au long de la journée… un voile grisâtre sur la vie… cette tristesse elle est
là nouée au fond de la gorge… lovée dans un coin de l’estomac…
On se lève le matin sans vraiment savoir pourquoi… On a l’amer
impression de survivre dans un monde qui n’a plus de saveur… De se battre pour une
existence sans sens… on est comme un
automate dans une vitrine… on vit par reflexe… C’est comme si après avoir couru
pendant des jours on s’arrêtait sans plus pouvoir respirer… usé par l’effort…
sans pouvoir plus parler…
On a l'impression de ne plus vraiment ressentir… On regarde les émotions nous traverser... Il n’y a plus vraiment d’échelle…
les bonheurs ne sont plus vraiment des bonheurs et la tristesse fait partie de
nous … comme un sac qu’on se trimballe et qu’on arrive pas à poser… comme une bosse
qui ne voudrait pas se résorber et qu’on aurait fini par arrêter d’essayer de camoufler…
une bosse avec laquelle on essayerai de
vivre… un sac trop lourd qu’on aurait fini par adopter…
L’envie de baisser les bras commence à poindre le bout de
son nez… de rester chez soi et d'hiberner
jusqu’à oublier… de ressortir dans
quelques années quand le monde aura changé… quand ce voile grisâtre aura fini par
se teinter…
J’ai envie de crier jusqu’à l’épuisement mais la mélancolie
a pris le dessus… j'ai l’impression que les pulsions de mon cœur se sont ralenties…
comme s’il n’avait plus de raison de battre…
comme s’il avait pris du recul et qu’il regardait désormais passif la
vie suivre son cours…
Je voudrais pouvoir cacher au monde toute cette peine, pouvoir faire semblant… je voudrais pouvoir leur dire de ne pas s’inquiéter que ça va passer… parce que je sais que ça va passer… je sais qu’un jour j’arriverai à poser mon sac… mais le temps est venu d’affronter la tristesse pour que le processus suive son cours et m’amène un jour à regarder ce sac usé comme un vieux souvenir appartenant au passé…
mercredi 5 septembre 2012
Il parait que c’est humain…
« Humain : Qui a trait à l’homme »
En ce moment j’ai un peu honte de l’admettre mais une de mes
plus grosse préoccupation est de savoir si je vais un jour rencontrer quelqu’un
avec qui je ferais de nouveau des projets d’avenir…
J’adorerais pouvoir me satisfaire de tout ce que j’ai d’autre
dans ma vie, un super job que beaucoup m’envierait, des amis géniaux qui m’apportent
chaque jour un peu plus, une famille canon dont personne ne pourrait rêver
mieux, des passe-temps plutôt agréables comme ce blog par exemple … Mais j’en suis tout bonnement incapable…
Je n’arrive pas à
trouver de sens à tout ça si ce n’est pas partagé… Je n’arrive à me satisfaire de mon job s’il
ne s’inscrit pas dans un projet de vie à deux … de tous ces gens géniaux
qui m’entourent s’ils sont les seuls… De ces activités qui comme le dit le mot lui-même
sont des passes temps… servent à occuper mon temps… comblent ces heures vides
et creuses où je réalise que ce que je
souhaite plus que tout c’est un jour fonder une famille… partager mon quotidien
avec quelqu’un que j’aime…
Je me suis toujours revendiquée femme du 21eme siècle,
active, libre et indépendante… mes priorités n’on jamais été de me marier, d’enfanter
ou d’acheter une maison en banlieue… Bien au contraire, j’ai toujours
privilégié l’épanouissement personnel, la carrière, la vie sociale… mais
aujourd’hui que je me retrouve célibataire je réalise qu’il manquera quelque
chose de fondamental à ma vie tant que ce ne sera pas arrivé : Une famille…
Je réalise que tout ce que je peux avoir aujourd’hui aussi
important et agréable que ça puisse être ne remplacera jamais le plaisir de
transmettre… de ne pas vivre uniquement pour soi… de partager… de construire…
Tout ça pour ça… 40 ans de lutte acharnée à faire admettre
que les femmes ne sont pas bonnes qu’à procréer pour qu’aujourd’hui ça soit une de mes plus grosse angoisse …
Est-ce que je suis rétrograde ? Est-ce que je n’arrive
pas à me détacher d’un schéma traditionnel trop installé dans mon inconscient ?
J’aimerais pouvoir me dire qu’il existe d’autres formes de bonheur… Que la
famille n’est pas une fin en soi… et j’y arrive partiellement… mais la
perspective de ces années qui m’attendent n’a rien de réjouissante si elles
doivent être vécue seule…
Planquée derrière mes insolentes convictions, j’ai parfois
regardé de haut certaines femmes de mon entourage, jugé un peu trop vite certains
couples jurant que tout ça ne passerait pas par moi… Toisant ces femmes qui
faisait des choix de raison face à des hommes aussi palpitants qu’un caniche
mouillé… Mais aujourd’hui je comprends… Aujourd’hui je réalise que le bonheur n’a
d’intérêt que s’il est partagé… Aujourd’hui je m’aperçois que le désir de
famille peut parfois amener les gens à faire des choix surprenants…
Difficile de réaliser que tout ce pour quoi on s’est battu n’est
finalement pas suffisant… Difficile d’admettre qu’on préférerait avoir un peu
moins bien réussi mais avoir un projet de vie qui nous ressemble… difficile d’assumer
que finalement le plus important pour moi c’est d’aimer et d’être aimée…
Je n’ai pas encore totalement fait le deuil de pouvoir un jour conjuguer
tout ça… Je ne suis pas encore prête à tout pour y accéder… et je trouve quand
même une certaine satisfaction aux choses que j’ai construites… mais il devient
de plus en plus évident pour moi que je ne pourrais pas me passer de famille…
lundi 3 septembre 2012
Il parait que c’est ça l’Oedipe…
Œdipe : Conflit inconscient dans le désir à l'égard de son père (pour les filles)
Aujourd’hui j’ai dit à mon père que Marcel et moi c’était
fini…
Et aujourd'hui pour la 1ére fois depuis ma séparation, j’ai eu honte… J’avais
honte d’annoncer à mon père qu’il ne serait peut-être pas grand père avant des
années… honte de lui dire que j’avais échoué…
J’ai depuis quelque temps une relation un peu compliquée avec
mon père… Bien que les sentiments très profonds que nous avons l’un pour l’autre
n’aient jamais disparu, la relation du quotidien s’est quelque peu abimée…
Alors quand il a fallu aujourd’hui lui annoncer que c’était
retour à la case départ je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes… j’avais
peur de le décevoir… j’avais envie qu’il soit fier de moi… Sûrement mon Oedipe
qui a refait surface et qui aurait voulu que je reste la meilleure à ses yeux…
Tout d’un coup j’avais de nouveau 4 ans et j’avais peur de
son regard… La distance qui s’est
installée entre nous n’a rien arrangé… J’aurais
voulu qu’il comprenne sans que je n’ai rien à dire… J’avais honte et en même
temps tellement besoin de lui… tellement besoin de cet homme qui finalement
serait le seul à ne jamais me laisser tomber… le seul à toujours croire en moi…
le seul qui quoi que la vie nous réserve dépasserait les rancœurs et les
colères… Le seul homme à avoir jamais connu mon regard quand il était encore innocent
et plein d’espoir… Le seul finalement à
m’avoir donné son nom avec fierté et ce pour la vie…
Et c'est là que la vie m’a offert un de ces petits moments
de magie… à ce moment là, entre 2
sanglots et une montagne de mouchoirs mouillés … j’ai vu dans les yeux de mon père,
le premier homme de ma vie... Tout l'amour qu'un homme peut porter à quelqu’un...
Tout l’amour qu’un homme peut me porter à moi…
En un instant, dans une accolade bien que trop rare encore
tellement familière... Il a mis un peu de pommades sur mes bleus... Je méritais
à nouveau d'être aimée... L’espace d’un instant l'amour a gagné et moi je
serais bien restée là, blottie au creux de ses bras protecteurs, jusqu'à ce
que mon genou arrête de saigner...
dimanche 2 septembre 2012
Il paraît que ça se dit pas...
Il paraît que ça se dit pas mais moi aujourd’hui j’ai envie de dire Fuck...
Fuck… à la vie pour être souvent si dure... « Quand tu crois
enfin que tu
t'en sors quand
y en a plus et ben y en a encore! » (dédicace à Stromae)
Fuck… à la gent masculine sans qui la vie serait tellement plus simple…
Fuck… à cet être supérieur (que vous appellerez comme vous voudrez) parce-que son quota d'injustice par personne est illimité et que c'est tellement dur d'y trouver un sens…
Fuck… à ce trop plein de bons sentiments face à ma souffrance qui commence à me devenir insupportable !
Fuck… à cette petite boule que j’ai dans le ventre parce-qu’elle semble indélogeable…
Fuck… à mon esprit qu’on a oublié de doter des fonctions de base : Marche- Arrêt - Veille et veille prolongée …
Fuck… à l'amour dont on n'aura jamais les clés... Et dont on ne sait pourtant pas se passer…
Fuck… au bonheur des autres parce-qu'il en devient insupportable quand on souffre…
Fuck… aux romanciers ou réalisateurs hollywoodiens qui continuent de nourrir le mythe du prince charmant…
Fuck… à l'espoir qui nous oblige à nous battre encore et encore au lieu de baisser les bras...
Fuck… à tous les Marcel ou autres Roger, Mouloud et Charles-Henry de la terre…
Fuck… à la gent masculine sans qui la vie serait tellement plus simple…
Fuck… à cet être supérieur (que vous appellerez comme vous voudrez) parce-que son quota d'injustice par personne est illimité et que c'est tellement dur d'y trouver un sens…
Fuck… à ce trop plein de bons sentiments face à ma souffrance qui commence à me devenir insupportable !
Fuck… à cette petite boule que j’ai dans le ventre parce-qu’elle semble indélogeable…
Fuck… à mon esprit qu’on a oublié de doter des fonctions de base : Marche- Arrêt - Veille et veille prolongée …
Fuck… à l'amour dont on n'aura jamais les clés... Et dont on ne sait pourtant pas se passer…
Fuck… au bonheur des autres parce-qu'il en devient insupportable quand on souffre…
Fuck… aux romanciers ou réalisateurs hollywoodiens qui continuent de nourrir le mythe du prince charmant…
Fuck… à l'espoir qui nous oblige à nous battre encore et encore au lieu de baisser les bras...
Fuck… à tous les Marcel ou autres Roger, Mouloud et Charles-Henry de la terre…
Fuck Fuck Fuck....
Et vous savez quoi ca fait un bien fou!!!
Ca fait un bien fou de s'autoriser à la colère!!! D'en
vouloir à la terre entière!!! De laisser parler ses tripes… Finalement on a tous le droit d'être en colère,
de trouver que la vie est injuste... D'avoir envie de crier… de dire Fuck...
Sur ce lâcher-prise salvateur... Je retourne croire en la vie... Faire des plans sur la comète… Je retourne croire à ce jour mon nouveau prince charmant et moi étalerons notre bonheur aux yeux du monde ou ma ptite boule se sera liquéfiée et où mon esprit fera ses nuits... Je retourne prier pour un avenir plus serein... ;)
Sur ce lâcher-prise salvateur... Je retourne croire en la vie... Faire des plans sur la comète… Je retourne croire à ce jour mon nouveau prince charmant et moi étalerons notre bonheur aux yeux du monde ou ma ptite boule se sera liquéfiée et où mon esprit fera ses nuits... Je retourne prier pour un avenir plus serein... ;)
samedi 1 septembre 2012
Il parait qu’on s’y fait…
Alors voilà c’est le week-end…
Week-end : Congé de fin de semaine
Normalement les congés on les attend… c’est un moment plutôt
heureux où on profite des gens qu’on aime, on se repose, on fait des choses qu’on
a envie de faire…
Oui mais voilà, dans mon cas le week-end est plutôt synonyme d’angoisse…
(Mais pourquoi ce *** de bureau doit-il fermer ?!!!!) Le moment où je me rappelle
que je n’arrive pas à faire la grasse matinée parce que j’ai le cerveau encore
bien trop préoccupé… le moment où chaque heure parait durer une éternité et
pendant laquelle on se demande à quel moment exactement il devient légitime d’aller
se coucher… le moment où finalement je sors de la petite zone de confort que je
me suis construite au bureau et dans laquelle je n’ai pas le temps de penser… dans
laquelle je suis constamment entourée (les joies de l’Open space !)
La
vraie vie quoi… La vraie vie dans laquelle si on ne prend pas son téléphone
pour proposer à ses amis de les voir on peut risquer de ne parler à personne
pendant 2 jours… la vraie vie où la cantine est fermée et où il va falloir
sortir UNE assiette et se faire à manger pour UN… (vous croyez qu’on peut donner un ticket resto à sa plaque
vitro-céramique… ??)
La vraie vie où cette nouvelle solitude prend tout son sens…
et croyez-moi l’été n’arrange rien… le mois d’aôut est une véritable plaie… Je n’ai
jamais été aussi pressée que l’été se termine !! moi qui attendait toute l’année
que le soleil pointe enfin le bout de son nez et commençait à redouter l’hiver
à partir de mi-juin aujourd’hui je n’ai qu’une hâte : Qu’on en finisse
avec les peaux dorées, les journées interminables et les copines qui partent en
vacances en couple !! Je n’avais jamais réalisé à quel point Paris est
vide pendant l’été… Surement parce que quand on est en couple on n’est plus
jamais vraiment seul (enfin ça ça reste à débattre…) en tout cas on n’est pas
seul physiquement… Parce que même si je n’ai jamais été aussi soutenue ou
entourée qu’aujourd’hui, quand je me réveille le lit est vide… quand je mange
le silence pesant…
Mais heureusement c’est la rentrée !! et puis même
bientôt l’hiver… on va pouvoir se remettre au chaud dans nos doudounes, se dépêcher
de rentrer le soir sans culpabiliser parce-qu’il fait froid et de toute façon
déjà nuit et surtout et bien cet hiver ma séparation sera dencore un peu plus loin
et avec un peu de chance mon cerveau commencera à se mettre au repos…
Bon week-end à tous!
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