lundi 5 novembre 2012

Il paraît qu'on dit le coeur lourd & l'esprit leger...

Selon l'expression consacrée le coeur devrait être lourd & l'esprit léger...



Mais dans mon cas plus j'y pense, plus j'observe que c'est l'inverse... J'ai le coeur plus léger que jamais...
Mon coeur me dit qu'il respire, qu'il s'est remis à battre pour des choses qui lui ressemble... des gens qui savent lui rendre... Il me dit qu'il a envie de rire à nouveau... de chanter faux... De parler trop fort... Il me dit qu'il se sent plus libre que jamais et qu'il n'est définitivement pas fait pour être en cage... Il me dit qu'il a envie d'aimer comme il n'a jamais aimé et de donner comme il n'a pas pu donner...qu'il a manqué de sa nourriture la plus vitale... qu'il a envie de prendre, de rendre, d'entendre...

Finalement si on s’arrêtait là ça serait plutôt positif... Mais évidemment, vous me voyez venir, évidemment ça serait trop simple...
Si on pouvait s’arrêter là je ferais mentir la nature même de l'homme... Si on s’arrêtait là je changerais le nom de ce blog et j'en ferais un dame-bonheur... Mais non malheureusement on ne peut pas s’arrêter là... Le coeur est léger oui mais l'esprit est tellement lourd...

Mon esprit lui malheureusement est empli de tristesse, de mélancolie, d'angoisse... de questions sans réponse et de souffrance qui n'ont que trop d' explications... aujourd'hui je suis comme prisonnière d'un esprit tortionnaire qui refuse à ce coeur renaissant le droit de vivre... Comment faire pour laisser exploser la vie qui est en moi et ne plus jamais la laisser s’éteindre? Comment faire pour imposer une bonne fois pour toute à mon coeur et mon esprit un pacte de non agression...? Comment faire comprendre à cet esprit abimé par le temps, par les gens, par la vie... Qu'il faut qu'il laisse s'exprimer ce coeur dans tout ce qu'il est ... tout ce qu'il a...? Comment faire taire ces petites phrases trop souvent entendues... Comment réapprendre à être soi sans crainte des réactions... Du jugement de l'autre... Comment ne plus jamais écouter que ce coeur qui est finalement ma voix de la raison à moi...

Aujourd'hui l'enveloppe est lourde mais l’intérieur ressemble à un ballon de baudruche... Rempli à bloc prêt a s'envoler, prêt à exploser...

Est ce qu'un jour enfin ce ballon explosera faisant voler en éclat toute l'enveloppe... Je le souhaite... En attendant je vais devoir me battre encore un peu avec mes souvenirs, mes blessures... L'automne et les feuilles qui tombent... Qui sait mes feuilles à moi tomberont peut-être elles aussi laissant place à un arbre en fleur le printemps venu... Mon printemps venu...



et pour ceux qui ne m'aurait pas suivi... l'explication est ici! 

dimanche 28 octobre 2012

Il parait que c’est ça le mariage…


Mariage : union de deux êtres…


Ce soir pour la 1001ème fois  depuis ma séparation je regarde un reportage sur le mariage… Ce soir pour la 1001ème fois depuis 3 mois je regarde avec un sentiment mêlé de tristesse et d’espoir l’accomplissement de ces couples qui s’aiment… Masochisme quand tu nous tiens… Ce soir je regarde pour la 1001ème fois ces couples qui s’aiment nous expliquer à quel point ils sont heureux , à quel point c’est le plus beau jour de leur vie…  il faut dire qu’en plus je regarde ce qui se fait de mieux en la matière… musique romantique… voix off grave et solennelle … tout est fait pour vous tirer les larmes (non non je n’ai pas changé je suis toujours hypersensible ;) ) Mais contre toute attente ce qui me frappent ce soir ce sont ces messieurs !

Jusqu’à ce soir j’étais plutôt obnubilée par ces dames, le bonheur qui les habite, le plaisir de choisir leur robe, l’image du père qui les conduit à l’église, l’envie d’être la plus belle et surtout surtout l’amour qu’elles expriment… Jusqu’à ce soir j’étais dans la projection de ces femmes amoureuses mais sans révélation exceptionnelle… sans véritable découverte… juste avec une envie infinie de prendre leur place…

Et puis ce soir je ne sais pour quelle raison, mon regard se porte sur ces messieurs… Ils sont là ils défilent sous mes yeux dans leurs costumes parfait et leur toute relative décontraction… mais ce qui me frappe ce soir c’est qu’ils ont tous un point commun… quelque chose qui étrangement me surprend : ces hommes ont les yeux qui brillent ! Ils ont le visage qui respire l’amour… ils ont l’air visiblement très ému et expriment tous des sentiments plus beaux les uns que les autres envers leur promise… les mots moitié… âme sœur… évidence… bonheur… infini… amour tout simplement se succèdent et je réalise alors que je ne peux imaginer Marcel à leur place… que je ne peux imaginer Marcel exprimant ces sentiments sans concession envers moi… Je réalise que depuis le début de notre histoire les siens ont toujours été dans le contrôle, la mesure, le doute peut-être… Je réalise que si la routine ou quelque raison que ce soit avait conduit notre histoire à se poursuivre jusque là  je me serais privée du bonheur d’un amour sans concession… du bonheur de voir dans les yeux de l’autre que c’est son souhait le plus cher et qu’on est la meilleure chose qui lui soit arrivé… Ce soir je réalise que j’étais prête à accepter une relation en demie-teinte, un amour en demie-mesure…

Ce soir plus que mon 1001ème reportage, je me souviens de tous les mariages auxquels j’ai assisté et je comprend enfin pourquoi ils m’ont tous tiré les larmes… je comprend d’où venaient ces émotions violentes qui m’envahissaient au moment du OUI…  Je réalise que le plus beau ce n’est pas tant la cérémonie… la robe… le buffet… le plus beau c’est ce désir d’union partagé !! le désir de se donner à l’autre dans tout ce que l’on est… le désir de partager chaque jour à venir avec la personne qu’on aime…

Alors ce soir finalement mon plus gros regret ce n’est pas de ne pas être mariée… Non ce soir mon plus gros regret c’est d’avoir pu l’envisager sans les conditions essentielles…  ce soir je me dis Back to basics: Le plus important finalement ce n’est pas tant tous ces projets c’est de trouver un jour celui qui me regardera avec les yeux qui brillent… 
Et puis pour citer un de mes films préféré (les filles je sais que vous reconnaîtrez !!) Est-ce que l’amour finalement ce n’est pas seulement de regarder ensemble dans la même direction…

Il parait que c’est injuste…

Injuste : qui ne respecte pas l’équité

Cette année j’ai eu 30 ans et assez logiquement pas mal de gens autour de moi…
Marcel  le 1er, ma meilleure amie, ma cousine mais aussi tout un tas de copains de ma génération…

Tous ont eu le droit à leur moment… «30 ans ça n’arrive qu’une fois, il faut marquer le coup»…  Tous ont eu le droit à leur journée magique, à des surprises en tout genre, tous ont vécu ce jour un des plus beau jour de leur vie… mais pas moi… moi j’en ai été privé… moi je n’ai pas marqué le coup je l’ai pris… je l’ai pris en plein visage…


C’est vrai j’ai eu le droit à mon petit moment… une petite parenthèse de bonheur avec les 3 personnes qui comptent le plus pour moi… je me suis sentie aimé et ça ça n’a pas de prix… j’ai été gâtée et je les en remercie… mais ce n’est pas comme ça que j’imaginais mon anniversaire…

Moi aussi j’avais le droit à un vrai moment de paix, de bonheur… entourée de tous les gens que j’aime… moi aussi je méritais de passer cette décennie dans la fête, les cotillons et la légèreté… moi aussi j’avais le droit d’être heureuse et j’en ai été privée…

Toutes les rancœurs que j’ai à l’égard de Marcel passeront un jour  je le sais… mais cette blessure là restera… Il m’a enlevé le droit au bonheur dans un des moments les plus important, les plus symbolique de ma vie et c’est injuste…  Pour le reste de ma vie ce jour qui aurait du être un des plus beau restera une de mes pires souffrances…  quand à l’inverse je lui ai offert tout l’amour et l’attention qu’on peut offrir à quelqu’un, lui m’a privé de mon droit le plus élémentaire de célébrer mes 30 ans…

Je me rattraperais surement… j’aurais d’autres anniversaires… d’autres moments magiques je l’espère mais personne ne réparera jamais l’injustice d’avoir passé la journée de mes 30 ans dans cette nébuleuse de tristesse de souffrance et d’angoisse…  

Je les envie… j’envie tous ces trentenaires qui ont eu le droit à un moment inoubliable… Pour moi aussi ce jour restera inoubliable mais inoubliable par la blessure qu’il a crée… c’est injuste, la vie est injuste, les hommes sont injustes et cette année j’en ai fait l'expérience… Ce qui est sûr c’est que je ne laisserai plus jamais la responsabilité de mon bonheur, même d’un jour, à quelqu’un… Marcel a gâché ce jour unique… je n’ai plus la possibilité de faire marche arrière mais personne ne gâchera plus jamais aucune étape importante de ma vie… Personne ne fera plus jamais de ma vie un enfer, même un seul jour… plus personne n’aura jamais le droit de me gâcher la moindre petite seconde du reste de ma vie…

Je réalise aujourd’hui que c’est ma plus grosse erreur… dans ce désir d’aimer et d’être aimée j’ai donné à Marcel le droit de joie ou de tristesse sur ma vie… Il en a fait mauvais usage m’offrant des souffrances auxquelles je n’étais pas préparée…  c’était lui donner bien plus de droits qu’il n’en méritait…  ça été ma plus grosse erreur et la vie me l’a appris… Je serais désormais l’unique dépositaire du droit de paix ou de pénitence sur mon quotidien… jusqu’à ce qu’un jour je rencontre quelqu’un qui mérite vraiment de partager le poste… ;)

Il parait que ce n’est qu’un début…

Début : Commencement de quelque chose... 

J’ai été un peu absente ces derniers temps… les mots avaient du mal à venir… dame blabla était pour la 1ère fois depuis longtemps à la recherche des ses lettres… ces dernières semaines ont été chargées… chargées pas tant en terme d’évènements qu’en terme d’émotions… le début de nouvelles émotions… le début de nouvelles émotions qui ne savaient pas comment prendre forme dans cet espace tellement emprunt de souffrance…

Depuis ma séparation j’ai entendu des centaines de « tu verras ça passera, tu vas te redécouvrir, apprendre à en profiter »… des centaines de vérités bien intentionnées me garantissant que je finirai par apprécier ma nouvelle situation… des centaines de grandes tirades sur l’intérêt de mettre fin à une relation avant qu’il ne soit trop tard et sur les avantages du célibat… , j’ai entendu tout un tas d’expérience similaires… tout un tas de ruptures et tout un tas de happy end… tout un tas de grandes phrases  que j’aurais probablement  moi aussi asséné à une amie dans la même situation… sauf que quand on est la personne concernée, il n’y a rien de plus insupportable… NON CA NE PASSERA PAS… on ne peut pas l’envisager… On a l’impression que personne ne peut comprendre, que cette souffrance va durer toute la vie… qu’on apprendra peut-être à vivre avec mais qu’elle sera toujours là… On a le sentiment qu’on se connait… qu’on a rien à découvrir… qu’on a laissé passer sa chance et que le reste de sa vie ne sera désormais plus jamais qu’un combat pour survivre…

Et puis un jour la vie vous donne tort…

Dans mon cas toutes les grandes étapes de ma vie ont été marquées par un évènement symbolique… un évènement symbolique qui marque la fin ou le début de quelque chose… Je me plait à croire que c’est la règle des trois… Trois mois… trois ans… trois fois… Cette fois ça été 30 ans… trois décennies… probablement une des pires journée de ma vie depuis longtemps… une journée remplie de souffrance et de larmes… de regrets, d’angoisse… Comme si cette date avait sacralisé toutes les pires émotions qui m’habitent… comme si cette date aussi anniversaire de ma rupture avait légitimé mon droit à la souffrance, m’avait autorisé a exprimer tous les pires sentiments enfouit au fond de mon cœur…

Et puis la nouvelle trentenaire que je suis s’est réveillée différente… 3 mois après ma séparation… suite à 3 ans de projets… avec le 3eme homme important de ma vie… Je me suis réveillée et la souffrance s’était teintée de gris… les peines s’étaient faites souvenirs… comme passées en noir et blanc… je me suis réveillée avec la certitudes que ces larmes là ne seraient plus jamais aussi amères…  apaisée…

Les jours qui ont suivi ont été comme un prologue au nouveau chapitre de ma vie…  je ne sais pas si je me suis redécouverte… est-ce qu’un jour vraiment je me suis déjà si bien connu ? Je ne me suis pas retrouvée non plus… J’ai découvert… j’ai entendu cette petite voix qui me disait : « ça c’est toi et c’est ton droit » je me suis assumée et j’ai vu dans les yeux des autres que celles que j’étais vraiment sincèrement attirait la sympathie… l’envie…  pour la 1ere fois depuis longtemps (depuis toujours ?) j’ai vécu sans me poser de questions…j’ai vécu sans contrôle… j’ai agi sans limites…  j’ai aimé… j’ai aimé les gens… j’ai aimé les choses… j’ai aimé la vie…

J’ai réalisé que ce chapitre de ma vie n’aurait probablement pas existé si Marcel ne m’avait pas quitté… que l’héroïne de mon propre livre n’aurait peut-être jamais été qu’une sous version d’elle-même… qu’une femme pas totalement en paix … avec des valeurs pas totalement les siennes… des principes pas complètement les siens… avec  encore la peur d’être jugée… la conviction de ne pas être tout à fait à la hauteur…
Ces derniers jours ont offert à la nouvelle trentenaire que je suis la possibilité d’être elle-même… la possibilité de réaliser que la vie vers laquelle j’allais n’était probablement pas celle qu’il me fallait… que les hommes vers lesquels j’avais été probablement pas ceux qui me convenaientt… que les rêves que j’avais étaient probablement de pâles expressions d’un moi sous contrôle terrorisé par le jugement et la souffrance… Ma trentaine m’aura enfin apporté la certitude que je n’ai plus rien à prouver…

Alors oui la vie m’a donné tort… la vie m’a donné tort et par la même occasion a donné raison à ces gens qui me souhaitaient de me retrouver… de vivre… Aujourd’hui il parait que ce n’est qu’un début… que je n’en suis encore qu’au balbutiement de ma nouvelle vie… du reste de ma vie…  que les 1ers mots de ce nouveau chapitre seront suivis par tout un tas de belles phrases… de belles phrases dans lesquelles je me reconnaîtrais, de belles phrases qui m’apporteront  le bonheur d’être soi avec des gens qui m’aiment moi… Le prologue est écrit… la page est tournée et le 1er chapitre s’annonce plutôt bien… en tout cas plutôt moi… 

Donc pour ne pas faire mentir la règle des 3, est-ce que je me donne 3 jours... 3 semaines... 3 mois...? :)

dimanche 14 octobre 2012

Il parait que c'est l’heure du tri…


Trier : Sélectionner, choisir parmi des personnes ou des choses en laissant de côté celles qui ne conviennent pas. 


Cette semaine a été un peu particulière… La semaine de ma trentième année m'a comme propulsé d un coup dans cette nouvelle vie qui est désormais la mienne… Laissant derrière elle ces dernières années… ces derniers mois… comme si inconsciemment j’avais poussé la porte et sauté à pieds joints dans ce qui sera maintenant mon quotidien… comme si les gens qui m’entourent avaient décidé de me tirer par le bras de l’autre côté de la ligne… comme sil était temps de prendre ce nouveau départ…

Cette semaine j’ai été confirmé dans mon nouveau job avec les félicitations du jury… J’ai eu de magnifiques marques d’affections que seul des gens qui m’aiment vraiment pouvaientt me donner… J’ai profité chaque soir de cette semaine d’une occasion de célébrer cette nouvelle vie… célebrer ma place dans cette nouvelle équipe, célébrer une amitié qui s’installe avec d'anciens collègues… célébrer une amitié presque fraternelle qui se confirme… célébrer des gens que j’avais à peine remarqué sur ma route et qui finalement prennent tout leur sens dans cette nouvelle vie… Cette semaine les gens qui m’entourent se sont tous révélés dans leur gentillesse et leur amour pour moi… (ou alors j’ai enfin été en mesure de le voir… de l’apprécier à sa juste valeur… )

J’ai passé une semaine dans ma nouvelle vie et pour la première fois depuis longtemps je me suis sentie à ma place… évidemment il y a toujours ces manques, ces angoisses, ces envies de fonder une famille et la peur de ne jamais y arriver mais pour la première fois depuis longtemps j’ai eu le sentiment que tout ce que j’avais fait, tout les gens que j’avais fréquenté relevaient de vrais choix… Cette semaine j’ai recommencé à vivre… Finalement la souffrance liée à mon anniversaire était peut-être un passage obligatoire comme un passage initiatique de l’autre côté de la barrière… un passage initiatique du côté du vrai moi…

Cette semaine je l’ai vécu comme un arret sur image…  comme si mon moi enfin assumé regardait cette nouvelle vie prendre forme… je me regardais entourée des gens qui ne m'ont jamais fait défaut le soir de mon anniversaire et réalisais que tant que je les avais la vie serait belle… je regardais  un  lien jusque là encore imperceptible en train de prendre forme autour d’un verre … je me regardais créer et apprécier de nouvelles habitudes …

Cette semaine le tri a commencé à s’opérer… certaines souffrances se sont faites souvenir… certains souvenirs se sont fait plus lointains… certains espoirs ont refait surface… d’autre sont morts… cette semaine j’ai laché prise… certaines choses, certaines personnes se sont rangés dans le tiroir fermé des déceptions, d’autres sont revenues se poser sur la commode bien en évidence…  

Certaines personnes ont du mal à jeter, à ranger… je ne suis pas de celles là et ma trentième année l’a confirmé… ma trentième année a confirmé que même si  je garderais à jamais le souvenir de mon 1er vélo ma cave ne serait jamais encombrée de vieilles roues rouillées… cette semaine j’ai vidé ma cave… la vie a discrètement, insidieusement fait du tri dans ma cave… je suis descendue par habitude jeter un œil sur le fatras amassé depuis des année mais mon vieux vélo n’était plus là… et il ne restait plus sur le sol qu’une trace imperceptible d’un vélo resté trop longtemps à la même place… je le devine encore… je le vois encore… mais il n’est plus là…

Je me sens moi aussi un peu vidée et en même temps beaucoup plus légère… je suis blessée, déçue mais prête à repeindre ma cave… prête à retirer la clé du tiroir de mon porte clé… je me sens un peu comme un enfant qui ferait ses 1ers pas… terrorisé à l’idée de ne plus être un bébé… excité à l’idée d’explorer de nouvelles possibilités… je sais que je vais tomber… que je n’arriverais pas à faire une randonnée demain… que par facilité je vais encore avoir envie d’avancer à 4 pattes… jusqu’à ce qu’un jour sans m’en rendre compte le fait de marcher sur mes 2 pieds devienne un réflexe naturel…

J’aurais aimé ne pas avoir à réapprendre à marcher… j’aurais aimé ne pas avoir à vider ma cave… mais il faut croire que ce n’était pas possible pour moi… il faut croire que mon vieux vélo prenait trop de place… que sa rouille commençait à abimer le sol et le bruit de ses roues qui grincent devenait  trop envahissant… si seulement il  avait pu se faire discret et ne me rappeler que le jour où j’ai enlevé les petites roues… mais non… il a décidé de se faire bruyant et de me rappeler toutes les fois où je suis tombée… il a décidé de se faire voyant et de me montrer à quel point il avait vieilli, à quel point il s’était abimé ne laissant place qu’à une antiquité obsolète sur laquelle je ne m’imaginerai plus jamais monter… j’ai du me résoudre à m’en séparer… la vie a du se résoudre à m’en séparer… et avec lui ma première trottinette, mes vieux rollers mon premier ordinateur et mes chaussons de danseuse…

Je suis aujourd’hui dans ma nouvelle vie et j’ai hâte de pouvoir dire Ô combien elle est jolie… J’entends déjà au loin la mélodie du bonheur reste à savoir d’où elle vient…

lundi 8 octobre 2012

Jour J...

Today is the D-day et le ciel pleure comme mon coeur... 
Today je suis à l'aube du 1er jour du reste de ma vie... et j'ai encore la larme facile mais espérons que ce soit les dernières... les dernières aussi amères... les dernières de cette décennie qui cède la place au reste de ma vie...


Ca y est c'est fait... la page est tournée sur une vingtaine parfois heureuse... ces derniers temps plutôt douloureuse... 

J'ai espéré ne pas me réveiller ce matin... ne pas avoir à faire face à cette nouvelle décennie .. puis celle d'après... puis celle d'encore après ... puis celle d'encore encore encore encore encore après...

Mais par manque de courage ou plutôt à cause d'un incorrigible regain d'espoir... je me suis levée.... mes cheveux blancs, mes rides et moi nous sommes levés...

1ère bonne nouvelle de la trentaine (comme quoi ça valait le coup de rester) j'ai le sentiment ce matin que je suis en paix avec moi même... malheureuse mais en paix... 

Aujourd'hui j'ai envie de dire à mes détracteurs que c'est fini! (oui oui ce sont bien des détracteurs!! selon la définition, détracteurs : celui qui déprécie la valeur de quelqu'un ou de quelque chose) que j'ai été bien aimable finalement de les écouter, parfois même de les croire et surtout de leur faire une place dans ma vie mais que la trentenaire que je suis ferme les vannes... fini l'open bar... 

Je sais aujourd'hui que je suis "normale"... :) et quoi que mes détracteurs en disent  que je sais aimer, que je sais donner, que je sais souffrir, que je sais guérir, que je sais pleurer, que je sais exprimer... que je serais une bonne mère... une bonne épouse... que je suis une bonne amie, une bonne grande sœur et une bonne fille... une boss pas trop mal, une collègue plutôt sympa bref que je suis quelqu'un qui se mérite dans le fond... et que mon physio perso sera à l'avenir bien plus exigeant sur qui il laisse entrer... La trentaine lui aura appris à dire non... "Zetes bien mignon mais désolée on a des principes ici... tu as des baskets, tu rentres pas!"

La trentaine m'aura éclairé sur ce que je veux ou ne veux pas... sur qui je veux et qui je ne veux pas... j'espère que vous en avez bien profité pendant les soldes maintenant c'est sur commande... et yen aura pas pour tout le monde... 

Je n'ai jamais été aussi honnête avec moi même qu'aujourd'hui... et finalement jamais aussi remplie d'espoir... 
Les blessures sont toutes identifiées, pansées et en voix de cicatrisation... les défauts dépistés et travaillés...
Reste encore à trouver le chemin du bonheur... je ne sais pas de quoi le reste de ma vie sera fait mais dans le fond ya pas mal d'options pour remplir ces 60 prochaines années... une expat en Russie, une insémination artificielle aux Pays Bas, de l'humanitaire au Bengladesh... 
Tout le monde me répète aujourd'hui que 30 ans est le plus bel âge... c'est que ça doit être vrai... 
Je conclurais avec un gentil message qui m'a été envoyé ce matin: "A 15 ans, on veut plaire... à 20 ans, on doit plaire... à 40 ans, on peut plaire... mais ce n'est qu'à 30 ans qu'on sait plaire. » Jean-Gabriel Domergue

Merci à tous pour vos messages!!! Ma journée ne sera peut-être pas "magique" mais elle sera sincère, pleine d'amour et d'espoir...

dimanche 7 octobre 2012

J-1…



Ca y est… on y est… le compte à rebours a commencé… ce qui me sépare de la trentaine se compte désormais en heures… encore quelques longues heures avant la date butoir… l’heure du bilan…

Depuis quelques jours les souvenirs se sont fait plus forts… la souffrance plus violente… Cette date a cristallisé autour d’elle tout ce qu’il y a de pire… la colère, la tristesse, l’angoisse…

C’est comme si j’allais me réveiller dans la peau d’une autre… comme si le temps s’était arrêté jusque là et que la vie reprenait ses droits… Comme si j’avais plané au dessus de mon corps… flotté au dessus de la vie… comme si j’avais arrêté de compter les jours… comme si le temps n’avait plus d’importance…. Mais Lundi ça sera fini… Lundi le temps reprendra son cours… la vraie vie reprendra ses droits…   je serais  de nouveau de plein pieds dedans…  Lundi je serais cette autre… sans pouvoir le repousser… sans pouvoir l’ignorer…

Il se trouve que la date de mon anniversaire coïncide aussi avec la date de ma rupture… lundi j’aurais trente ans et ça fera 3 mois jours pour jours que mes projets de vie seront tombés à l’eau…  un trimestre… l’heure de faire face… de reprendre le dessus… l’heure où je serais obligée d’arrêter d’espérer une fin heureuse… Lundi ça sera terminé… mon ancienne vie sera derrière moi…  Même si intellectuellement je n’avais plus d’espoir, je crois qu’émotionnellement j’avais espéré un happy end pour mes 30 ans… un happy end pas forcément avec Marcel d’ailleurs… juste un Happy end… j’avais espéré avoir le droit à ma journée heureuse… j’avais espéré un passage dans ce qui symbolise l’âge adulte plus serein et plus joyeux…

J’avais naïvement espéré que le jour de mon anniversaire toute cette souffrance serait loin… J’aurais voulu que cette année exceptionnellement on ne compte pas le temps… qu’on me laisse le temps de la convalescence en mettant le temps sur pause et qu’on reprendrait le jour où tout ça serait loin derrière moi… le jour où tout ça ne serait plus qu’un mauvais souvenir…
J’avais espéré que le jour de mon anniversaire Marcel ne serait plus qu’un lointain souvenir… Mais force est de constater que même si le deuil de cet homme qui n’a pas su m’aimer commence à faire son chemin… mes rêves de vie eux ont la dent dure…  

L’heure du bilan a sonné… l’heure du bilan a sonné et je ne veux pas commencer le deuxième tiers de ma vie sans espoir…. Alors  à l’heure de refermer la parenthèse je vais essayer de me dire que « tout n’est peut peut-être pas tout perdu » (:)) la pluie s’est arrêtée momentanément…  des projets recommencent à pointer discrètement le bout de leur nez… je suis aujourd’hui plus sûre que jamais de ce que j’attends de la vie et plus convaincue que je ne l’ai jamais été que je mérite d’être heureuse… que j’en ai les moyens…

Demain nous célébrerons la fin d’une étape… nous refermerons la parenthèse… Nous ouvrirons la porte à une nouvelle vie… une nouvelle vie qui s’annonce encore bien compliquée mais qui sait… une nouvelle vie qui me réserve peut-être encore un peu de bonheur… une parenthèse qui se rouvrira et qui cette fois ne se refermera peut-être pas…

Merci à vous tous qui me soutenez… merci à vous tous qui chaque jour m’aidez à rajouter une petite pierre à l’édifice… à bâtir ce mur du bonheur… à vous tous qui êtes là depuis toujours ou qui ne ferez qu’un petit passage sur le chantier… Je vous donne rendez-vous  l’année prochaine pour couper ensemble le ruban de ce nouvel édifice… plus fiable… plus solide… plus beau !

mercredi 3 octobre 2012

Il parait que c’est le début d’un nouveau cycle…



Début : commencement de quelque chose...

Je vous parlais la semaine dernière de la soirée organisée par ma boite… cette soirée qui était un peu devenu le bal de promo des filles de l’agence… obsédant les pensées… occupant les conversations…

Et bien ça y est… j’ai été au bal… et j’en suis ressortie vivante !!

Ce bal c’était en quelque sorte ma 1ère sortie officielle depuis ma séparation… ma 1ère sortie officielle de célibataire… pas que je n’étais pas sortie avant mais j’étais sortie en mode convalescente avec des gens qui n’ignoraient rien de ma souffrance… Alors que là, j’étais juste une célibataire sur son 31 au milieu de centaines de gens…

Pour l’anecdote, il se trouve que cette soirée a eu lieu à l’endroit de mon 1er rdv avec Marcel… je n’avais pas fait le rapprochement et je ne vous cache pas que je me suis retrouvée fort dépourvue quand le taxi m’a déposé à l’adresse demandée… Encore une fois c’est une coïncidence (ça commence à faire beaucoup dites-donc!) mais quand même…  comment ne pas me pas me dire que cette soirée serait peut-être le moyen de boucler la boucle… Tout avait commencé ici et tout finirait ici… ce soir… Ce serait le début d’un nouveau cycle…

Me voilà donc devant la porte… presque en apnée… affublée de ma robe noire et de mes chaussures rouges les yeux un peu humides (la faute aux souvenirs qui sont revenus à la découverte du lieu), la jambe un peu tremblante….  prête à faire mon entrée dans le grand monde… (bon ok pas tout à fait mais à ce moment là la pression était la même…)

Bref, j’ai fini par me résoudre à pousser la porte et à entrer… Très vite j’ai été rejoint par des visages familiers… et au bout de quelques heures  (et quelques coupes de champagne) j’ai eu l’agréable surprise de me sentir comme un poisson dans l’eau…  naviguant entre les conversations et la piste de danse… j’ai passé une super soirée ! Rencontré des gens hyper intéressants, assouvi mon goût pour la danse (trop souvent refoulé ces dernières années) et je dois dire que je ne sais pas si c’est le reflet de cette aisance ou alors ma petite robe noire.... mais on peut dire que j’ai fait mon petit effet… :)


mardi 2 octobre 2012

Il parait que c’est le temps qui court…


Temps : Durée dans laquelle se succèdent les évènements, les jours, les nuits…

Il y a quelques jours je suis retournée un peu par hasard sur les traces de mon ancienne vie…  dans un quartier qui a abrité des joies, des peines, des amours, des amitiés… finalement beaucoup d’émotions…

Je me laissais aller à mes souvenirs quand j’ai tourné au coin de mon bar préféré… celui qui, s’il pouvait parler, vous en raconterait de biens belles… mais en lieu et place du symbole de ces insouciantes années se tenait bel et bien , droite et fière... : UNE BANQUE !!

La rue elle aussi avait vieillie, s’était rangée… Enterrant avec elle mes souvenirs… ils n’existeraient plus jamais que dans ma tête… comme ceux de ma jeunesse…

Pendant que  j’étais trop occupée à essayer de croire en mon couple… à mon avenir de mère ... d’épouse modèle, la vie a continué…  le monde a avancé…  

Mais finalement, à y regarder de plus près, elle est belle cette banque… et il en manquait une dans le quartier…

Alors est-ce que moi aussi comme mon bar préféré j’ai laissé place à quelque chose de plus utile ? de plus stable ? Est-ce que contre toute attente je vais moi aussi parfaitement m’intégrer dans ce nouveau paysage ? Trouver ma place dans cet environnement à priori hostile ?

Est-ce que cette démolition a elle aussi fait place à une nouvelle moi droite et fière ?

Bien que rongée par les craintes, un peu comme cette banque le jour de l’ouverture, j’ai envie de croire en mon business plan… et puis dans le fond moi aussi j’ai des investisseurs solides…  J’appartiens à un groupe qui a fait ses preuves… qui a traversé les crises… les licenciements, les démissions et qui tient toujours debout… DROIT ET FIER… :)


Il parait que c’est l’heure du bilan…


Bilan : Etat d’une situation

Dans quelques jours c’est mes 30 ans… l’heure du bilan… mais cette année je ne fêterai pas mon anniversaire…


A l’aube de mes 30 ans, je n’ai aucune envie de célébrer ce qui à mes yeux est un bien triste bilan….

Trinquer à quoi ? la vie devant moi ? l’hiver qui approche ? la liberté de partir en vacances seule ? de rester au boulot jusqu’à la tombée de la nuit ?

Non… Le jour de mes 30 ans, à l’heure du bilan, je serais officiellement celle que je n’imaginais pas être quand j’étais enfant…  que je redoutais être quand j’étais adolescente… celle que je refusais d’être en devenant adulte…

Je serais cette femme seule à qui les hommes n’ont pas réussi et qui court toujours après l’amour… Cette femme dont la carapace s’est érodée avec le temps… dont les espoirs sont devenus timides et les blessures pesantes… Je serais cette femme qui n’aura peut-être jamais d’enfant… jamais de mari… Je serais cette femme perdue dans les 7 milliards d’êtres humains sur terre qui se demande quel est le sens de la vie…

On a toute imaginée ce qu’on serait à 30 ans… on a toute rêvée la vie qu’on aurait… et c’est bien difficile d’admettre que finalement ce n’était que des rêves de petites filles… des rêves qui se sont parfois réveillés avec le temps… au hasard des rencontres … mais qui ne sont restés que des rêves…

Il faut dire aussi que ces derniers temps j’ai porté bien haut la symbolique de ce cap… J’imaginais qu’il serait pour Marcel et moi la porte d’entrée de nos projets de vie… Il n’y a encore que quelques mois j’organisais pour celui que j’imaginais (à tort ou à raison) partager le reste de ma vie ce que je pensais être la meilleure façon d’ouvrir cette porte… Ce que je pensais être le meilleur moment pour nous permettre symboliquement de passer le pas de la porte… pendant des mois j’ai rêvé de ce moment où Marcel serait face à tout mon amour ou au moins tout mes efforts… pendant des mois j’ai rêvé de ce que je verrais dans ses yeux après avoir refermé cette porte derrière nous…  J'AI REVE… encore…

Mais il n’en a rien été… quelques mois après Marcel m’a quitté… alors cette porte aujourd’hui je n’ai plus envie de l’ouvrir… j’ai trop peur de savoir ce qui se passe derrière…  Ce cap symbolique que j’ai si souvent rêvé heureux est devenu ma pire crainte… Il est devenu ce jour où je me réveillerai un peu plus vieille … un peu plus abîmée par la vie…  où je me souviendrais de ce que j’ai donné à Marcel pour lui donner à lui un jour magique… ce jour où je devrais me résoudre à faire mon bien triste bilan…

Alors c’est décidé, cette année je ne fêterai pas mon anniversaire… je recommencerai à rêver le lendemain… et vivement les 31…

mercredi 26 septembre 2012

Il parait que c'est l'instinct primaire...

Instinct primaire:  tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux. Chez l'homme, il constitue la nature qui s'oppose traditionnellement au concept de culture.

Moi à l'avenir, Terminé les oiseaux blessés: je veux un homme un vrai...
Un homme moins raisonné, plus animal, plus bestial... Une relation type "Moi Tarzan, Toi Jane"... (enfin presque...) 



Un homme qui soit capable de se battre pour moi... Un homme qui ait une vision presque primitive de la famille... Je veux un homme qui puisse me porter... me supporter... me supporter dans le sens noble du terme... m'apporter du support... du soutien affectif... émotionnel...

Je veux un homme qui prennent des risques, des initiatives... Un homme qui n'ait pas peur de la vie... de l'amour...

Le drame de la femme du 21e  siècle (oui oui je dramatise...) c'est que nous sommes devenues tellement libres et indépendantes que nous n'avons plus "BESOIN" des hommes... et on dirait bien que ces malheureux ont du mal à trouver leur place dans cette nouvelle ère... Ils pensent que c'est nous faire preuve de respect que de nous traiter comme leur alter égo... Ils imaginent sûrement qu'on est flattées de ne pas être reléguées au rang de sous-homme... Mais moi je ne veux pas planter des clous, je ne veux pas changer une roue, je ne veux pas porter l'homme que j'aime... (ou alors exceptionnellement... il a le droit à ses faiblesses le pauvre quand même...) Leur alter égo sur l'échelle de valeur oui, (l'homme n'est pas supérieur à la femme c'est prouvé maintenant non...?) mais chacun sa place dans le couple... et moi je ne veux pas être l'homme de mon couple... (hola c'est limite vieux jeu ça non?!)

Attention pas de méprise... bien sur j'ai évolué avec mon temps et je ne prendrais pour rien au monde la place de mes grands-mères... Je suis heureuse d'avoir les mêmes droits qu'un homme... d'être capable de me débrouiller sans eux... Je suis heureuse d'aller bosser le matin, de pouvoir m'épanouir intellectuellement, je suis heureuse d'avoir une vie sociale... une vie sociale en dehors du couple... heureuse de ne pas dépendre financièrement d'un homme, heureuse de ne pas dépendre d'un homme tout court... Mais il me manque cet homme protecteur... celui que mes caprices feront sourire...(je suis une fille c'est tout!) celui qui me prendra dans ses bras pour me consoler le jour où mes larmes couleront sans raison... celui qui ne prendra pas peur devant une réaction excessive voire hystérique (ça peut arriver hein, on n'est jamais à l'abri...)... celui qui sera capable de me rassurer... de me donner... de m'aimer...

Je veux aujourd'hui de la sécurité... mais DE LA SECURITE AFFECTIVE...!!! je ne veux plus devoir faire mes preuves chaque jour... je veux quelqu'un qui se donne à moi... et ce de manière presque inconditionnelle... qui lâche prise... qui se laisse aller à ses sentiments... qui n'ait pas peur de promettre...  
Je n'attends pas des garanties... on n'est jamais sûr de rien... (moi la première d'ailleurs) mais je veux qu'au moins à l'instant T celui à qui je donnerai ma confiance se projette avec moi, me considère comme la femme de sa vie et n'ait pas peur de l'exprimer!!!! (je ne lui collerai pas un procès s'il s'avère que la vie nous donne tort...)

Je veux aussi un homme dont l'instinct bestial puisse parfois prendre le dessus quand il me voit... quand il me sent...  que la vue de mes jambes nues puisse déstabiliser... que l'odeur de mon parfum puisse émoustiller...  Un homme qui sache se laisser aller à ses désir... son désir de moi... (oui oui pas pour moi... DE MOI!)

Alors voilà... Tarzan, Jane is waiting for you so call me maybe....

lundi 24 septembre 2012

Il parait que c’est le hasard…

Hasard : Evènement dont on ne peut expliquer l'apparition et que l'on ne peut prévoir... 


Hasard, destin, coïncidence ou je ne sais quoi d’autre… quand il n’y a pas de raison, il n’y a pas de raison… 

à moins que… 

Ce matin j’ai croisé Marcel par hasard… si on veut rationnaliser il y a bien quelques raison mais honnêtement statistiquement il n’y avait quasiment aucune chance…

Quelle était la probabilité pour  qu’il pleuve ce matin et qu’il ait donc relégué le scooter au garage pour prendre la voiture… quelle était la probabilité pour qu’il ait plus de 20 minutes de retard sur sa routine… quelle était la probabilité pour  qu’il y ait tellement de bouchon que l’on soit condamnés à rester vitre contre vitre pendant de longues, de très longues minutes…  Quelle était la probabilité que je me retrouve juste derrière SA voiture à LUI…  à une seconde près c’était celle d’un autre…

S’il y a des statisticiens qui me lisent rangez feuille et stylo… ok c’était (un peu) probable… :)

Mais honnêtement, avouez que c’était  quand même pas de bol… un lundi matin comme ça… alors qu’il faut déjà faire face à cette semaine qui arrive… alors qu’on refuse de le voir parce qu’on sait que ça risque de réveiller des souffrances…

Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’était peut-être la main de dieu…  peut-être qu’il fallait que je le revois… peut-être qu’il fallait qu’au-delà de toutes ces émotions analysées sur ce blog il était nécessaire que je sois de nouveau confrontée à la souffrance, la vraie… peut-être qu’il fallait que je le revois pour réaliser ce que je ressentais devant la vérité d’un visage … au-delà d’un souvenir… peut-être qu’il fallait qu’IL me revoit… qu’il revoit tout ce qu’il avait gâché…  

Alors voilà, c’est une semaine qui commence de nouveau avec la gorge serrée… la boule au ventre… les souvenirs plus frais que jamais… C’est comme si de l’avoir vu avait réveillé l’animal docile que commençait à devenir ma souffrance la transformant en une bête brutale et hyperactive…  C’est reparti pour une période de dressage… souhaitons que l’animal soit plus obéissant cette fois-ci…

dimanche 23 septembre 2012

Il parait que c’est ça le respect…


Respect : Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers 

Quelqu‘un avec qui j’échange ces derniers temps (j’espère qu’il se reconnaitra) a utilisé ce terme il y a quelques jours au cours d’une conversation… et c’est comme si ça avait fait un déclic dans ma tête… la ptite ampoule qui s’allume… le loup de Tex Avery qui se met à tirer la langue… les points d’exclamation dans les yeux qui disent « Ah mais c’est bien sûr !!!! »



Evidemment et quasi instantanément le petit vélo qui a élu domicile dans mon cerveau s’est alors de nouveau mis à pédaler et à bien y réfléchir on dirait bien que c’est une notion que j’ai un peu mis de côté me concernant ces derniers temps…

Le respect de soi d’abord…  mais aussi se faire respecter ! Respecter dans ses sentiments… Respecter dans ce qu’on est… Respecter dans ses besoins, ses envies…

Chez moi c’est un peu l’open bar de l'émotion, je reçois tout le monde et je donne tout ce que j'ai... Allez-y servez-vous jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus... «Prenez, mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous... » (je ne résiste pas à une petite référence biblique)
Et croyez-moi y’en a beaucoup à qui il ne faut pas le répéter deux fois…  y’en a qui parce que c’est gratuit se sente obliger de se resservir, voire de vomir sur le bar… (bon heureusement ce n’est pas la majorité non plus… et puis ya vomir et vomir hein...)

Je me rends compte aujourd’hui que je n’ai pas toujours  assez fait respecter  ce que j’étais… mes valeurs, mes principes, mes envies… sûrement parce que je ne les respectais  pas assez moi-même… peut-être que je n’étais pas assez fondamentalement convaincue que mes besoins méritaient le respect… pas assez convaincue de ma valeur… et à bien y regarder ce problème ne date pas d’hier… je crois qu’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été comme ça…

En amour comme en amitié, j’ai souvent laissé de côté des choses qui me paraissent aujourd’hui fondamentales, j’ai souvent fait mienne les priorités des autres, sûrement aussi parce qu’elles n’étaient pas toujours mauvaises, parfois même tout à fait respectables… mais ce n’était pas les miennes… J’ai accepté d’être remise en cause dans ce que j’étais… j’ai même parfois douté du bien fondé de mes attentes… de mes souffrances… j’ai accepté de ne pas être aimé assez, peut-être parce que moi aussi au fond je ne m’aimais pas assez…

En définitive  peut-être que le besoin de donner chez moi est plus important que celui de recevoir…  Peut-être que c’est cet altruisme, cette empathie pour les gens que j’aime qui m’a fait occulter parfois le fait que moi aussi j’ai besoin de recevoir, que moi aussi j’ai besoin qu’on me comprenne…

Aujourd’hui je le dis haut et fort ceci est une époque révolue ! aujourd’hui je réalise que moi aussi j’ai besoin qu’on me respecte dans tout ce que je suis… "pour le meilleur et pour le pire…  et comme on dit "d’être chérie dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la peine, jusqu’à ce que la mort nous sépare…" :)