samedi 25 août 2012

Il parait que c’est de l’orgueil mal placé…

Orgueil : Sentiment de dignité, fierté légitime, amour-propre 

Il y a des moments où je me demande si mes réactions relèvent vraiment de l’orgueil… ou simplement de limites personnelles… et mes limites sont-elles intimement liées à mon orgueil ?
Dans la vie on se construit… on définit ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas, ce qu’on accepte, ce qu’on n’accepte pas…  ces limites on les pose grâce à notre vécu, notre éducation et très probablement aussi notre orgueil… On m’a toujours dit que j’étais quelqu’un de très orgueilleux et souvent accusé d’avoir de l’orgueil mal placé… mais aujourd’hui je me demande ce qui relève vraiment de l’orgueil mal placé ou de mes limites personnelles…
Par exemple en amour… refuser de faire le 1er pas après une dispute relève-t-il de l’orgueil mal placé ? Je sais que je suis capable de faire le 1er pas, je l’ai d’ailleurs déjà fait , mais dans certains cas je le refuse… je le refuse parce que je suis convaincue d’être dans mon bon droit et dans ce cas là j’estime que ce n’est pas à moi de revenir… est-ce que c’est de l’orgueil mal placé ?
La définition parle de sentiment de dignité, de fierté légitime… est-ce que ce n’est pas fondamental pour un être humain ? Le problème serait donc quand ce sentiment devient illégitime, mal placé… Mais comment savoir si cette fierté est juste ou non ? Et à qui d’en décider ? Est-ce que la personne qui juge que votre orgueil est déplacé n’est pas une personne qui  ne vous voit pas comme vous êtes ? Comme elle devrait vous voir ? Est-ce que finalement le respect que vous attendez des autres n’est pas celui que vous méritez ?
Je pense être capable de mettre mon orgueil de côté, (même si j’avoue que c’est souvent le 1er sentiment chez moi) en revanche je suis (presque) intraitable avec les limites que je me suis fixée en couple, professionnellement, amicalement… Ces limites c’est la vie qui me les a fixé et finalement à bien y regarder mon orgueil c’est aussi la vie qui l’a conditionné… Je n’ai pas toujours eu cette estime de moi… cet amour propre… puis on vieillit et on apprend à se connaitre, à se respecter et à attendre la même chose de notre entourage. Les limites varient sensiblement, on fait parfois des choses qui n’entrent pas tout à fait dans le cadre qu’on s’était posé… la spontanéité prend parfois le dessus et c’est tant mieux… je pense qu’il est important de ne pas s’obliger à des réactions au nom de sacro-saints principes… Je pense que là cela peut-être déplacé…
Mais alors quelle est la juste estime de soi ?
Wikipédia définit l’estime de soi comme un terme désignant le jugement ou l'évaluation faite d'un individu en rapport à ses propres valeurs. Dans ce cas on peut aussi se demander quelles sont les justes valeurs ? Je tpense que les justes valeurs sont celles qui nous construisent… celles qui font de nous l’individu que l’on est... celles qui nous permettent d’avancer de grandir… un peu comme la loi fixe le cadre de la société nos valeurs fixent le cadre de la personne qu’on est…
Si on part  de ce postulat alors nos valeurs méritent d’être respectées et donc les réactions liées à ces valeurs…
Mais si on y réfléchit bien il y a aussi des valeurs que l’on adopte pour de mauvaises raisons… des valeurs sociétales… par exemple le féminisme… qui poussé à son paroxysme peut nous pousser à avoir des réactions qui ne correspondent pas forcément à nos valeurs personnelles (Non, je ne laverai pas tes caleçons !! nos mères se sont battus pour ça !!) … des valeurs que l’on adopte pour se protéger… (à chaque fois que j’ai été trop gentille, je me suis faite avoir, terminé !!) des valeurs que l’on adopte en réaction à un schéma (Ma mère s’est toujours tut devant mon père, pas question que ça m’arrive !)… ou encore des valeurs que l’on adopte parce qu’elles correspondent à une classe sociale à laquelle on appartient ou on aimerait appartenir (attend on ne peut pas avoir une carrière et 5 moufflets, pi quoi encore repasser les chemises de l’homme ???)
Si on se les approprie assez est-ce que ces valeurs ne viennent pas nourrir notre orgueil ? dans ce cas les réactions liées à ces valeurs sont peut-être ce que l’on appelle de l’orgueil mal placé ?
Il me semble donc que lorsque l’orgueil est sein et fondé sur des principes intelligents il n’y a pas de réaction d’orgueil mal placé… je pense aussi que l’orgueil est propre à chaque individu donc différent d’une personne à une autre…
On pourrait donc conclure en disant que l’orgueil tant qu’il est « bien placé » est une excellent chose mais que comme tout attention aux excès : A CONSOMMER AVEC MODERATION !



1 commentaire:

  1. Pour le machisme c'est pareil. L'homme qui considère, puisqu'il est homme, que ce n'est pas à lui de faire la vaisselle! Non plus de faire du repassage. Et puis ce n'est pas moi qui ait porté le mioche, va lui nettoyer le derrière, femme! L'orgueil est toujours mal placé.
    Dans un couple, vous n'êtes pas là pour écraser l'aute par votre estime de soi surdimensionné. C'est de l'orgueil mal placé. Cela m'a toujours fais rire les " ce n'est pas à moi de faire le premier pas". Que de gamineries. C'est digne d'une cour d'école. Le premier pas ne signifie pas se soumettre, ce n'est pa se rabaisser. Où allons nous? C'est signifier que voilà la personne estime que le couple doit se réconcilier. Point barre. Les 2 personnes devraient avoir cette logique. Sinon c'est une bataille rangée, chacun derrière sa tranchée Pfff ridicule. Faire le premier pas peut permettre à l'autre de reconnaitre ses torts s'il y a. Je prône toujours la discussion. Sinon à quoi bon être deux?

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