Plus
j’avance dans la vie et plus je trouve que cette phrase a du sens…
Quand on y
réfléchit bien, celui qui n’a pas les moyens intellectuels (émotionnels ?)
de se poser des questions sur le sens de sa vie souffre -t-il vraiment de la
tournure de cette dernière… ?
Est-ce que
finalement ce ne serait-pas une espèce d’intelligence émotionnelle qui nous
amènerait à nous torturer l’esprit avec des questions existentielles auxquelles
malheureusement nous ne trouvons pas de réponse…engendrant par là même
frustration, insécurité ou souffrances tout simplement…. Les hopitaux
psychatriques seraient-ils donc peuplés de gens pâtissant de leur
intelligence émotionnelle?
C’est
peut-être le revers de la médaille… ? On a les défauts de ses qualités… On
développe son intelligence émotionnelle mais on ouvre aussi la porte à la
souffrance…
Et si on va
dans ce sens là est-ce que finalement ça ne devient pas un peu une force d’être
« simple d’esprit » ? d’être capable d’accepter sa vie comme
elle vient ? sans se poser de question … Est-ce que l’intelligence
n’est pas parfois un frein à l’épanouissement ? Est-ce que ceux qu’on a
longtemps traité d’idiot ne sont pas simplement des génies ayant réussi à faire
taire les émotions trop envahissantes ?
J’imagine
que la recette du bonheur (si tant est qu’il y en ait une…) doit alors être une
savante répartition entre questionnement (émotion) et acceptation… (rationalisation)
Jean-Luc
Lasserre à écrit qu’ [Il y a chez les individus un véritable clivage selon la
dominante de l'émotion ou du rationnel. Qu’on magnifie l'esprit cartésien mais que
l'homme est très accessoirement cartésien. Que le dynamisme de l’émotion
pulvérise la logique]
à tes
souhaits JL J
Une fois
passé le « What the fuck qu’est-ce qu’il veut dire celui là????? » je
me suis interrogée sur la part de la logique et de l’émotionnel chez moi… hum…
Même si je
crois que je suis intellectuellement consciente de beaucoup de chose
(trop ?) à dire vrai je m’aperçois que c’est presque toujours
l’émotionnel, l’irrationnel qui prend le dessus… Si certaines situation ne
devrait pas me faire souffrir intellectuellement, elles le font
émotionnellement… sans que j’arrive à avoir de prise dessus… (vous la
connaissez cette petite boule qui vient se loger juste en dessous du cœur,
contre laquelle on essaye de lutter, dont on sait qu’elle ne devrait pas être
là et qu’elle va finir par partir mais qui finalement fait toujours un peu ce
qu’elle veut… ?)
En fait, à
y regarder de plus près (malheureusement ou heureusement) ces souffrances
[prennent aussi source dans le passé, retentissent des lointains échos de la
vie infantile; sont conditionnées par la mémoire affective où est stockée toute
une charge émotionnelle] (ça aussi c’est
de JL, il va devenir ma nouvelle idole à ce train là ! JL si tu
m’entends ! :) )
Bon Bon… on
s’est un peu égarée là mais tout ça pour dire que finalement la coupable c’est l’EMOTION
(ou l’intelligence émotionnelle) et que malheureusement nous n’avons pas
beaucoup de moyens d’actions sur cette dernière… Mais soyons rassurés C’EST
NORMAL ! l’absence d’émotion est une maladie (APATHIE)… L’idée serait donc
de réussir à l’apprivoiser … ?
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